Planche actu du 21/02
- Violences sexuelles :
Dans le contexte de « libéralisation de parole », il est important de parler et d’aborder la question des violences sexuelles faites aux mineur.e.s. La sexologue québécoise Jocelyne Robert rappelle “Il faut que les enfants apprennent que les adultes n’ont pas tous les droits sur eux ». Parler aux enfants de leur corps et de ces violences leur permet de nommer ces actions et de connaître leurs droits. Cette discussion peut passer par les livres, dont ces six livres jeunesse.
https://www.franceinter.fr/societe/six-livres-jeunesse-pour-parler-du-corps-du-consentement-et-des-violences-sexuelles-avec-votre-enfant?fbclid=IwAR2Sl5QsXxbcOnWBWz5_cxv4hkAMCCpQxHU5um82u3YdqakgwFSWGHWC46w
- Fracture numérique :
L’épidémie de la Covid 19 a contraint 90% des élèves à rester chez eux en raison de la fermeture des écoles. Toutefois, deux tiers des enfants et jeunes entre 3 à 17 ans sont privé.e.s de connexion internet chez eux, et donc privé.e.s d’un accès à l’éducation. Cette fracture numérique perpétue les inégalités, en effet seulement 6% des enfants et des jeunes issu.e.s des pays à faible revenu ont accès à Internet, contre 87% dans les pays à revenu élevé. Afin d’y remédier, Unicef a lancé l’initiative Giga pour connecter toutes les écoles à internet.
Lien de l’initiative : https://gigaconnect.org
https://www.unicef.fr/article/la-fracture-numerique-prive-encore-deux-tiers-des-enfants-de-3-17-ans-d-une-connexion?fbclid=IwAR2A3BCQrgVTRm0mSCMoLbdV02VgiXo0nx-Js1OoeWIVly3x9SxfstaVKeA
- M.N.A
Trois jeunes filles sont arrivées de Madrid vendredi 5 février, après un contrôle par la police des frontières, deux d’entre elles ont retrouvé leur mère le lendemain. L’une d’elle a été placée en zone d’attente, dans un espace de 6 m2 la journée et raccompagnée le soir dans un hôtel Ibis. Elle a finalement retrouvé sa mère après 8 jours de placement. Les juridictions internationales et nationales se sont déjà prononcées sur le cas des mineur.e.s étranger.e.s isolé.e.s, ces derniers.ères étant censés être pris en charge par les Etats qui veillent à leur intérêt.
https://www.liberation.fr/economie/transports/une-mineure-de-onze-ans-retenue-durant-huit-jours-a-orly-20210218_QHCNCGYM7NGGBKAYHQLQ7W5LFM/
- Inceste :
L’assemblée nationale a adopté une proposition de loi fixant à 15 ans le seuil de non-consentement et 18 ans en cas d’inceste. Il conviendra de suivre le processus législatif, et d’attendre les secondes lectures le 15 mars et celle du Sénat le 22 mars. Le gouvernement espère une adoption définitive rapide.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/02/18/l-assemblee-unanime-sur-une-proposition-de-loi-renforcant-la-protection-des-mineurs-contre-les-violences-sexuelles_6070458_3224.html?fbclid=IwAR2SIR4SowKw79ZmEVlBeh1e5fzttwxy7LqXtH82gyEcuZz6dKPSH66VQYI
Planche actu du 14/02
- Instruction :
Alors qu’aujourd’hui une simple déclaration suffit, il a été décidé ce vendredi 12 février d’adopter un régime plus contraignant concernant l’instruction en famille, dont l’application est prévue pour l’année 2024/2025. L’instruction dans les écoles étant considérée comme fondamentale, seuls certains motifs prédéfinis et qui feront l’objet de contrôles pourront justifier cette pratique.
https://www.leparisien.fr/…/ecole-a-la-maison…
- Pédocriminalité :
Dans un contexte de libération de la parole, plusieurs lois ont été proposées pour mieux punir les violences sexuelles exercées sur les plus jeunes, avec entre autres le projet de pénalisation de toute pénétration sexuelle d’un.e mineur.e de moins de quinze ans. Cela permettrait de retirer la nécessité de prouver l’absence de consentement, qui marque un frein considérable. Pour ne pas criminaliser toutefois une relation consentie dont le plus âgé aurait atteint la majorité, une limite de 5 ans d’écart semble être prévue.
https://www.nouvelobs.com/…/vers-un-nouveau-crime-pour…
- Pornographie :
Ce mardi 9 février, le gouvernement a lancé une plateforme pour aider les parents à mieux gérer l’accès que leurs enfants ont à la pornographie. Source de choc, voire de complexe, l’exposition à ce type de contenu est une forme de violence pour les plus petits. Souvent inconscients de la facilité d’accès, les parents doivent être sensibilisés : il faut éduquer et informer.
Lien du site : https://jeprotegemonenfant.gouv.fr
https://www.huffingtonpost.fr/…/pornographie-en-ligne…
- Violences :
L’association Papillon est intervenue vendredi dernier dans un collège pour parler de la lutte contre les violences faites aux enfants, en particulier l’inceste. Pour permettre aux collégiens de pouvoir s’exprimer discrètement sur une réalité très difficile, ils ont mis en place un système de boîte aux lettres confié à l’infirmerie. Une volonté de libérer la parole sur un sujet dont on parle très peu à la maison, et encore moins à l’école.
Lien de l’association : https://www.associationlespapillons.org
https://www.liberation.fr/societe/education/linceste-on-nen-parle-jamais-a-lecole-ou-a-la-maison-20210207_ZXZ2PCDJDVHG7E3WUXL3BFVOIE/?utm_medium=Social&xtor=CS7-50-&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0X9dS_Gz2XaHfbNxX4rnIWcoyIUUbhI4adxvJ9eLZCHRzewbkqQM5fxes#Echobox=1612718306
Planche actu du 07/02
- MALNUTRITION
Les conflits armés récurrents en République démocratique du Congo et au nord-est du Nigeria, la crise humanitaire au Yémen, la sécheresse des les pays du Sahel, les violences intercommunautaires au Soudan du Sud, sont autant de facteurs qui ont contribué à compliquer l’approvisionnement en nourriture destinés aux enfants en malnutrition. S’ajoutent à cela les mesures de lutte contre la pandémies qui ont définitivement défavorisé l’action des ONG sur place. Face à cette situation, l’ UNICEF agit en fournissant des traitements pour les formes les plus graves de malnutrition, en menant des campagnes de sensibilisation et en mettant en place des systèmes d’eau, d’assainissement, d’hygiène et de santé.
https://www.unicef.fr/…/covid-19-et-conflits-une-double…
- EXCISION
Depuis le 6 février 2012 et la journée mondiale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines de nombreuses évolutions ont été effectuées en faveur du recul de cette pratique. Les Nations Unies ont même déclaré vouloir mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici 2030. Toutefois, la pandémie de COVID 19 a bouleversé ces plans d’actions. En effet, la condition sanitaire actuelle empêche 11 millions de jeunes filles de retourner à l’école selon l’UNESCO. Or, plus les filles sont loin du chemin de l’école, plus elles sont susceptibles de subir des mutilations car elles ne peuvent pas profiter des campagnes de préventions et sont à la merci de leur famille.
https://information.tv5monde.com/…/covid-19-2-millions…
- INFANTICIDE
L’avocat général, Matthieu Bourrette, avait demandé 30 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Loïc Vantal justifié par le nombre de coups portés sur l’enfant qui a finalement succombé après l’éclatement de sa rate et du pancréas. La Défense a elle essayé de contester cette image de « monstre » et à semer le doute sur l’ampleur et la durée des sévices infligés à l’enfant.
https://www.lemonde.fr/…/proces-de-la-mort-de-tony-3..
- MNA
Cette mesure permet aux jeunes de profiter d’un cadre stable pour éventuellement être scolarisés en attendant la reconnaissance de leur statut. Toutefois, Médecin sans Frontières modère son enthousiasme considérant que le lieux ne correspond pas à l’ampleur du problème. https://www.francebleu.fr/…/paris-le-premier-centre-d….
Planche actu 24/01
- MeTooinceste
Suite à La parution, le 5 janvier, du livre de Camille Kouchner la Familia grande, dans lequel elle accuse son beau-père, Olivier Duhamel, d’inceste sur son frère jumeau quand celui-ci avait 13 ans, des milliers d’internautes ont posté sur Twitter au #METOOINCESTE des témoignages sur les violences sexuelles intrafamiliales qu’ils ont subies. Parmi cette prise de conscience nationale, le collectif féministe #NousToutes propose notamment une pétition demandant que les professionnels de l’enfance soient formés à la détection de violences sexuelles. D’autres associations se mobilisent afin d’affronter ce tabou social, parmi lesquelles le collectif Prévenir et Protéger, Les Papillons ou encore Face à l’inceste.
- Violences sexuelles
Le gouvernement tente de répondre à la vague #Metooinceste. Le Sénat a fixé ce jeudi le consentement sexuel des mineurs à 13 ans, et a allongé le délai de prescription pour non-dénonciation de violences sexuelles sur un mineur. 13 ans, correspondra à un âge de non-consentement en dessous duquel tout acte sexuel entre un adulte et un mineur sera considéré comme contraint et comme un crime sexuel. La volonté est de poser «un interdit sociétal clair». Néanmoins certaines associations, sénateurs et députés souhaitent un seuil de consentement plus élevé allant de 15 à 18 ans afin d’endiguer le nombre d’agressions sur mineurs.N.B., le terme n’existant pas dans le Code pénal, la majorité sexuelle se déduit de l’article 227-25 punissant l’atteinte sexuelle sur mineur qui la fixe par principe à 15 ans.Enfin, pour prononcer une condamnation pour viol ou agression sexuelle, les juges doivent démontrer la «violence, la menace, la contrainte, la surprise» ou encore interroger «le discernement» de l’enfant. La problématique juridique d’appliquer ces notions aux mineurs pousse également à élever l’âge de consentement.
https://nouveau.europresse.com/…/cyp1joQedSzQPdfR0ZjTEm…
- Santé
Le reportage d’Emmanuel Carrère en pédopsychiatrie (branche de la psychiatrie consacrée à l’étude des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent) à l’hôpital de Paris de la Pitié-Salpêtrière révèle des nouveaux cas alarmant d’enfants qui, en temps normal, ne devraient pas se retrouver en psychiatrie et qui après être passé aux urgences doivent être finalement gardés. En effet, les confinements et déconfinements provoquent des comportement violents ou suicidaires chez des mineurs dont les fragilités souvent liées au contexte familial ont été amplifiées depuis la crise sanitaire et les mesures prises en conséquence.
https://www.nouvelobs.com/…/les-enfants-de-la-pitie-le…
- Education
L’article 21 du projet de loi « confortant le respect des principes de la République » vise à limiter l’instruction à domicile à des strictes dérogations. Au nom du respect des principes de la République et de la lutte contre le séparatisme les parent devront désormais justifier leur décision ou présenter un « projet pédagogique » qui sera validé par l’institution. Auparavant une simple déclaration suffisait pour instruire son enfant à domicile. Les motifs d’autorisation seront l’état de santé ou un handicap, la pratique d’activités sportives ou artistiques intensives, l’itinérance de la famille en France ou l’éloignement géographique d’un établissement scolaire, l’existence d’une situation particulière propre à l’enfant.
https://nouveau.europresse.com/…/cyp1joQedSzQPdfR0ZjTEm…
Planche actu du 08/01
- Covid-19
https://nouveau.europresse.com/…/cyp1joQedSzQPdfR0ZjTEm…
- Inceste
https://www.liberation.fr/france/2021/01/04/le-politologue-olivier-duhamel-accuse-d-inceste_1810330
- Orientation
Planche actu du 03/01
- Violences
Les médecins et les scientifiques tirent le signal d’alarme face à une hausse alarmante des violences faites aux enfants. Pendant le premier confinement, les appels au 119, le numéro de signalement de violences faites aux enfants, ont augmenté de 56,2% entre le 18 mars et le 10 mai 2020 par rapport à l’année précédente. Cela s’explique par la dégradation de la santé psychique des adultes, la fermeture des crèches à temps plein qui assurent la meilleure protection contre la maltraitance des enfants de moins de 2ans et par le fait que l’éducation nationale qui est un partenaire majeur pour prévenir et prendre en charge la maltraitance n’a pas pu surveiller et signaler les situations évocatrices de maltraitance. Les médecins proposent de créer un observatoire national opérationnel des maltraitances pour suivre et recenser mois par mois les violences sur les enfants âgés de moins de 15 ans pour faciliter l’accompagnement des enfants maltraités et alerter les différents partenaires de la protection de l’enfance.
- Covid-19
Les hôpitaux s’alarment du nombre croissant d’enfants hospitalisés. Le Covid-19 n’affectait que très peu les enfants pendant la première vague mais ces derniers semblent être plus touchés aujourd’hui. Face à l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, le gouvernement britannique a décidé de repousser la rentrée scolaire à Londres à la demande des directeurs des écoles. Le secrétaire d’Etat à l’Education Gavin Williamson a précisé qu’il s’agissait d’une décision prise en dernier recours et temporaire. Le report de la rentrée scolaire à Londres pourrait aller au-delà du 18 janvier, date à laquelle le gouvernement va de nouveau étudier la situation dans les écoles. La décision pourrait aussi s’étendre à l’ensemble du Royaume-Uni.
- Accident
Vingt personnes dont dix-neuf migrants subsahariens ont perdu la vie dans un accident de la route survenu jeudi après-midi au sud de l’Algérie. Le Parisien rapporte que le véhicule, qui transportait en grande partie des ressortissants d’Afrique subsaharienne, a été complètement détruit dans l’accident. Des enfants font également partie des victimes. Les secouristes font savoir que les blessés, onze au total, ont reçu les premiers soins sur les lieux avant d’être rapidement transportés à l’hôpital. Trois ambulances et un camion-citerne ont été mobilisés par la Protection civile qui, sur sa page Facebook, “appelle tous les conducteurs à respecter le code de la route et à être plus prudents afin de préserver leur sécurité et celle des autres”. Les accidents de la route sont la première cause de mortalité des enfants âgés de 5 à 14 ans dans le monde.
http://ekladata.com/8Y-rqFW5Ra1AuC2zpdZo6r9tuO0/mortalite-infantile.pdf
Planche actu du 27/12/20
- Enlèvement
Au Kenya, des centaines d’enfants disparaissent fréquemment. Un fléau qui ravage la population et dont la BBC a dévoilé la réalité dans un reportage mi-décembre. Il s’agit d’un vrai « business » de bébés organisé directement par les hôpitaux, les infirmiers, ainsi que des fournisseurs de faux certificats de naissance, et bien sûr, des acheteurs… Une réalité qui ne date pas d’hier, et face à laquelle le gouvernement ne peut plus rester sans rien faire.
- Trafic
Dans la nuit du vendredi 11 décembre, entre 300 et 500 pensionnaires d’une école publique au Nigeria avaient été enlevés par des hommes armés. Un enlèvement revendiqué djihadiste. Les garçons, emmenés dans une forêt voisine, auraient passé plusieurs jours dans un climat de violence et de haine. 6 jours plus tard, les autorités nigérianes ont confirmé la libération de la plupart de ces élèves.
- Maltraitance
Au CHU de Nantes, l’unité d’accueil des enfants en danger reçoit environ 400 auditions par an dans le cadre de réquisitions judiciaires. Si la covid a entraîné un ralentissement inévitable de ces entretiens, une étude a montré que la baisse de fréquentation de ce service n’a pas entraîné l’évolution du nombre d’évaluations pour suspicion de maltraitance. Une observation à nuancer tout de même, car le nombre de cas graves, lui, est en augmentation.
Planche actu du 13/12/20
- M.I.E :
L’accord conclu le lundi 7 décembre à Rabat entre Eric Dupond-Moretti, et Mohamed Ben Abdelkade s’insère dans la politique de régulation des migrants en situation irrégulière.
Le cas des mineurs isolés qui jouissent d’une protection particulière fait l’objet d’un accord indépendant. En effet, les pouvoirs publics et ONG estiment qu’il y a entre 16 000 à 40 000 mineurs clandestins en France.
L’accord prévoit que les magistrats marocains prononceront une décision de placement prise pour base par les juges français et cela dans “l’intéret de l’enfant”. Ce document n’est pas encore public.
- Camps
Depuis l’affaiblissement de l’État islamique, de nombreux enfants de djihadistes français sont détenus dans des camps de prisonniers syriens. Ces enfants souvent âgés de moins de cinq ans vivent dans des conditions extrêmes en subissant, indépendamment de leur volonté, les répercussions des crimes de leurs parents. Face à cette situation alarmante, la France ignore les appels à l’aide de ses enfants. Elle est pourtant juridiquement tenue de tout mettre en œuvre pour les protéger puisqu’elle a ratifié la CIDE (Convention internationale des droits de l’enfant) en 1990.
- Violences sexuelles
La crise sanitaire a favorisé l’expansion des violences sexuelles en ligne sur les enfants à travers le monde, ont affirmé certaines ONG et des policiers. En effet de nombreux pédocriminels se sont servis des restrictions sanitaires, notamment des différents confinements à travers le monde, et donc du fait que les enfants soient plus sur internet, pour contacter des mineurs par les réseaux sociaux ou les sites de jeux en ligne.
Planche actu du 06/12/20
Pour plus d’informations:
– Suicide : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/26/a-l-hopital-robert-debre-les-soignants-face-a-l-explosion-des-troubles-psychiques-chez-les-enfants_6061143_3244.html
– Protection : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/30/la-cour-des-comptes-etrille-la-protection-de-l-enfance_6061624_3224.html
– Culture : https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille/
– Camps: https://www.courrierinternational.com/video/video-conflit-au-tigre-des-milliers-denfants-refugies-dans-des-camps-au-soudan
Planche actu du 29/11/20
- Travail infantile:
Au Bangladesh, on compte 1,2 million d’enfants engagé.e.s dans les formes de travail les plus dures. Alors que la Covid a entraîné l’arrêt des usines de production « low-cost », laissant de nombreux enfants sans revenus, le secteur de production informelle s’est développé, et ce en ciblant particulièrement cette main-d’œuvre bon marché, qui se trouvait dans le besoin. Une forme d’esclavage moderne dans des conditions de travail à la chaine dangereuses, contre lesquelles il faut agir.
https://www.project-syndicate.org/…/covid19-bangladesh…
- Droit à la parole:
L’article 12 de la CIDE dispose que tout enfant peut exprimer librement son opinion sur toute question le concernant.
Le rapport rendu par la Défenseure des droits part du postulat que les premiers freins à la participation des enfants sont dus au manque de sensibilisation, de formation et d’information des adultes et des enfants. Il insiste sur le rôle des adultes pour rendre effectif ce droit.
Il préconise cinq recommandations pour écouter et entendre les enfants et ce dès l’école. Le rapport constate que beaucoup d’enfants affirment « Je n’ai pas vraiment eu le choix de mon orientation au lycée », il préconise ainsi de développer le dialogue sur l’orientation scolaire.
Les propositions concernent également le domaine législatif et judiciaire. Le Défenseur des droits propose par exemple que soit réformée la disposition du code de procédure civile portant sur l’audition en justice afin qu’un enfant de moins de 10 ans puisse s’exprimer et qu’un enfant qui demande à être entendu dans le cadre d’une procédure le concernant ait une audition de droit.
https://www.defenseurdesdroits.fr/…/la-prise-en-compte…